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L’AMPN mène l’offensive des Ardennes : la moto, c’est bien , la pause, c’est mieux!

 

C’est peut être la soif d’aventure et de bières qui a réuni treize pionniers en ce matin du 30 mai 2019 au ciel mitigé sur le parking de Vernon. La frontière avec la Belgique est encore loin mais on sent comme une humeur frivole, comme un sentiment de vouloir battre des records de :

 

 - pauses,

 

 - rigolades,

 

 - et dégustation de Bières…

 

Petite photo de famille pour Jean-Luc et Brigitte qui auraient du être parmi nous et on file !

 

 

Jour 1 : la mise en bouche !

 

Le bitume brûle sous les pneus des aventuriers qui se dirigent droit vers ...Beauvais et la première pause ! La reine Annette sort alors ses financiers alors que les autres membres de l’équipée profitent du salon de thé – brasserie – boulangerie « le Jeanne hachette » pour glisser dans une orgie de croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries.

 

Après une remise en selle post-digestive, les organismes torturés par cet afflux de sucre empruntent les petites route de la forêt de Compiègne pour arriver à… la pause déjeuner ! Festival de moules-frites et autres tartares de saumon au pied du château de Pierrefond (Oise) où l’ambiance s’épaissie avec cette mise en bouche gustative.

 

La route continue vers les frontières du nord-est et la pause de Rocroi prise dans un estaminet de la place d’armes avec un serveur chaleureux adorant les toutous (pour Hobby, c’est aussi la pause…)

 

L’arrivée victorieuse sur Givet ne sera embuée que par un petit problème de réservation, ce qui forcera Patrick, Annette, Michèle et Hervé a faire chambre commune (… et de drôles de photos sur le lit ! Regarde ailleurs Hobby, ce n’est pas pour les petits chiens!). Heureusement, le Café du Musée nous ouvrira ses portes en ce soir férié au cours d’un repas revigorant (et un premier arrosage à la bière!) offrant par là même un sommeil réparateur... avec le ventre plein. Thierry et Val nous ont rejoints : on est au complet !

 

 

Jour 2 : la pause comme art de vivre !

 

 Après un petit déjeuner bien arrosé, le groupe quitte Givet pour les petites routes belges pleines de nids de poules (mais facilitant ainsi la première digestion). Le stress gagne l’ensemble du groupe quand, dans le village de Crupet, on se rend compte que les bars belges n’ouvrent pas avant 13h … et la pause ?

 

Rejoignant les bords du fleuve de la Meuse, le groupe brave alors tout les dangers pour finalement atterrir dans un petit coin de paradis belges où le tenancier accepte très gentiment d’ouvrir 30mn avant l’heure officielle pour servir des cafés, chocolats (et les premières bières de la journée!). Revigorée, l’équipée suit la Meuse pour, après un non arrêt et une non-vue de la fameuse « roche aux faucons », atterrir à Liège où le soleil brille et la chaleur monte (ce qui est indiscutablement propice à la consommation de bière!) : Au menu de cette jolie pause méridienne, pizza, pâtes bolognaises et autres plats succulents pris en terrasse sous le soleil belge qui commence d’ailleurs à tapoter.

 

Les rives industrialisées de la Meuse nous verrons passer rapidement vers la prochaine pause de Namur ! Ville embouteillée et en travaux, Namur nous offre alors une pause plus conviviale que gastronomique. Les motos sont posées sur un coin de parking et l’assaut est donné à une misérable baraque à frites à proximité de laquelle Jean-Michel le Belge comptait grignoter tranquillement. Au menu, frites (Pascal), boissons diverses (les autres) et la saucisse de Jean-Michel (Brigitte!) … aie aie aie, il faut vite repartir !

 

Cette dernière partie de la journée, en nous permettant d’admirer de magnifiques paysages au fil de la Meuse, nous rapproche également de la future scène du crime : la friterie « le bac du prince » ! 1h30 d’attente à siroter des bières dans un volume sonore d’environ 120 décibel (les belges parlent fort le soir...) pour finir sous une véritable pluie de bouffe. La Belgique, c’est unique !

 

 

Jour 3 : la pause-téose !

 

Les croissants baignent encore avec le café / chocolat dans nos estomacs malmenés et nos esprits sont encore tout préoccupés par la chute (sans gravité) de Sylvie quand nous arrivons dans la petite ville enchanteresse de Durbuy pour, telle une volée de sauterelles, nous asseoir à une terrasse ensoleillée. La bière ruisselle sur les tables et nous nous posons même la question de savoir si nous n’abandonnons pas les motos pour vivre à jamais dans ce mini paradis !

 

Seul l’attrait de nous rapprocher de la Brasserie de Bellevaux décide de la reprise de la route : forêts enchanteresses, rivières et bases de loisirs parsèment notre chemin jusqu’au lieu de perdition. Arrivés sur Malmédy, nous parcourons quelques mètres avant de nous affaler en terrasse pour commander des pizzas, tacos et autres aliments digestes … même si l’estaminet ne sert pas d’alcool (d’ailleurs certains craquent nerveusement!).

 

L’après-midi sera constitué par la visite de la brasserie sus-citée et surtout surtout par la dégustation qui s’en suit ! La bière est partout dans ce pays ! L’apothéose sera atteinte le soir, après un retour titubant, dans le cadre « années folles » d’une jolie brasserie de Givet (dotée d’une solide cave à bières!) où la nourriture coulera de nouveau à flot dans nos estomacs fatigués. Profitons-en … ce moment est unique !

 

 

Jour 4 : la dernière pause.

 

C’est sous une chaleur de plomb que nous regardons filer Val et Thierry qui réintègrent leurs pénates à vitesse grand V pour prendre la route à notre tour. La première pause à Vervins sera fatale à l’ami Guy (fichue place de *$$§ avec ses marches dissimulées et en pente douce) qui se fracture le pied (mai l’ignore encore).

 

Notre voyage continu et nous fait arriver dans la petite ville de Noyon et sa fameuse pataterie (pour ceux qui n’auraient pas encore assez mangé!). Le vent est chaud mais évite que l’on cuise de l’intérieur ! Seb et Emma nous quittent et nous rejoignons Gisors pour une fin de voyage fatigante… il est tant de faire une pause !

 

Dernier pot à Gisors où les glaçons deviennent une denrée rare… et ou je m’enfile deux orangina d’affilé. Dernière ligne droite vers la maison. Une parenthèse enchantée qui se referme …. c’est si bon les pauses.

 

Bises à tous et encore merci pour cette si jolie pause !

 

Laurent.