JEUDI 5
Étonnant… les derniers à arriver sur le point de départ sont Fabrice et Marie, limite mais à l'heure… La météo est clémente. Nous récupérons sur l’autoroute ceux qui nous ont donné rendez-vous. Le convoi formé, une halte pour faire le plein s effectue avant VILLEDIEU LES POELES. Patatras je m’illustre la BMW ne démarre plus. Elle sort de révision. Un couple de Belges survient et explique que le problème est connu du constructeur ; les commodos ne supportent pas la chaleur…… Appel gêné un jour férié à mon ami chef d’atelier qui m’explique qu’il va falloir pousser………Merci aux gros bras d’ailleurs je suppose qu’un cliché a immortalisé l’instant. L'opération va se répéter tout au long de la journée, à chaque halte.
L’on rejoint, à la sortie de VILLEDIEU, Simone et OUKACH qui nous disent qu’ils ont besoin d’essence pour leur fier destrier. Une accélération et une petite incompréhension sont à l’origine de la situation. Donc l’on sort en direction du Mont Saint Michel (sortie glauque et limite dangereuse) et cet endroit bucolique va servir de halte repas. Je viens de gagner la palme du site le plus pourri pour se restaurer. Retour de la Goldwing, re-poussette, puis l’on repart.
Décidément cela commence bien. Brigitte lors d’un ralentissement décide de faire frotter une valise contre un van……plus de peur que de mal. Embouteillage, Je cale….poussette…L’on rejoint la N12 cahin caha.
Par l'on ne sait quel prodige nous avons été dépassé par Valou et Thierry sans que nous nous en rendions compte.
Ceux qui avaient décidé de loger sur Brest se séparent de nous à LANDIVISIAU ; les autres commencent à découvrir les routes de l’intérieur agrémentées des odeurs de cochons.
Traversées de LESNEVEN et LANNILIS puis arrivée à TREGLONOU. Tout le monde prend possession de TROUZILIT. Petit tour au bar ou MARI TE nous remet les clefs. Arrivée vers 17.30 mon dieu que c'est long…
La parenthèse de Val : « bon, je ne veux pas taquiner Guy, mais nous , on n'a pas une BMW capricieuse.... !!alors j'ai suivi de près les péripéties du groupe grâce au portable mais n'étant pas adeptes des pauses casse-croûte au bord de l'autoroute, et après avoir cherché pendant ¼ d'heure nos motards facétieux aux environs du Mont st Michel, nous avons filé au Manoir où on les a attendu une bonne heure devant une p'tite bière fraîche...avec Simone et Oukach qui avaient "perdu" le groupe »
Il parait que c'est une journée normale, dixit les habitués…Et cela continue. Notre hôte a oublié d’enregistrer la réservation de 8 personnes pour la crêperie et d’autres n’ont pas compris qu’elles devaient réserver elles-mêmes. Pas de panique un second service est alors organisé cela permet de prolonger la halte au bar ou encore de découvrir l’endroit avec son Aber ou ses installations équestres et agricoles. Bon pour me faire pardonner aucune faute j'offre l'apéritif. Guégué ne force pas son talent sur ses poêles à crêpes et c’est la dégustation. La journée riche en émotions (surtout pour moi) me permet de battre mon record personnel de fermeture des paupières.
VENDREDI 6
Fabienne s’appuie sur les prévisions météorologiques qui nous incitent à changer le programme. Nous décidons d’aller au plus loin et de bénéficier du beau temps, annoncé pour la journée, puisque les prévisions pour le samedi sont hypothétiques. Le rendez-vous fixé est fixé à l’IBIS de BREST Nous prenons la direction d’un sublime petit village = Locronan via la N165. Là, balades dans les ruelles, visites des boutiques et pâtisseries où certains vont goûter au kouign-amann pour la 1ere fois et d'autres, y « re-goûter » avec plaisir. Nous prenons ensuite la direction de DOUARNENEZ ou nous serons déçus en fait par le port. Nous pensions nous y arrêter.
Pour palier cela nous nous restaurons sur la plage de l’anse du Loc’h: c’est marée montante. Petit café et direction la Pointe du Raz.. Participation à la réhabilitation du site (faune et flore…..) avec paiement du parking. La balade semble avoir été appréciée par tous. Fin d'après-midi retour au manoir. La soirée est concoctée par chacun. Certains dînent dans leurs gîtes d’autres découvrent l’Aber Wrac’h, le centre ville ou le port de Brest avec l’Abeille à l’ancrage près du quai de la douane et un vaisseau militaire à l'état d'épave destiné au cimetière.
SAMEDI 7
Ce matin manque à l’appel LAUHUB….. Les langues se délient et nous apprenons que la veille au soir une crevaison est intervenue. Une réparation a été faite dans la pénombre et manque de chance en fait de réparation une perforation a été réalisée à côté……… donc si j’ai bien compris un trou supplémentaire a été fait.
Trop drôle Laurent....nous ne saurons jamais si ce n'est que le deuxième effet pénombre, ou bien si le resto du soir était arrosé.... Il nous rejoint plus tard dans la matinée après colmatage de la brèche. Ainsi Laurent a un pneu avec deux rustines pour le prix d’une. Et un gentil curieux a flashé sur la moto à Oukach, alors pause photos avant de partir et enfin, on démarre.
Nombreux sont ceux qui vont préférer cette journée et son programme. Nous quittons TROUZILIT et prenons la Direction de PORTSALL avec visite de son port typique ou a été déposée l’ancre de l’AMOCO CADIZ (1978) pesant 25 T. Ensuite, traversée des communes de PORSPODER - LANILDUT et LE CONQUET ou tout au long du trajet a pu être observée la dangerosité de la côte pour la navigation mais aussi son incomparable beauté. Les pièges marins sont nombreux. La route quant à elle est typique et agréable.
Puis c’est la découverte de la Pointe Saint Mathieu, de son abbaye défigurée – son sémaphore et son mémorial.
Visite du bord de la pointe pour certains (allez voir les photos!) et pause bistrot pour d'autres...et enfin , cabrioles de Michelle qui tente la roulade devant l'abbaye (et sans pause bistrot!!)
La pause du midi nous permet de découvrir la gentillesse des bretons avec un arrêt sympa et impromptu dans une Boulangerie vraiment accueillante. Bon, l'arrivée a été brutale : Muriel est tout de même descendue de moto, directement dans un trou de caniveau qui lui arrivait aux genoux !! Aie, aie, la roulade est sévère. Un bon coup de chaud là. Et merci aux chaussures de moto, sinon la cheville... L'émotion passée, on prend d'assaut la boulangerie ; même pas peur des motards, organisation sandwich, proposition de café et même ouverture des toilettes aux dames...
Pour le programme de l’après midi; est décidée la visite des pointes du centre dont principalement celle de PEN HIR. Le début du trajet est identique à la veille jusqu’à LE FAOU où nous empruntons le pont de Ténérez. A cet endroit tous peuvent admirer la végétation sauvage et riche, presque luxuriante. Cela avant de replonger vers le rivage où nous attend un relief beaucoup plus torturé par le vent et les embruns. Puis c’est l’arrivée sur les pointes, chacun apprécie depuis ce site presque central les deux autres visitées précédemment.
C'est ici que les petits groupes se séparent et avec Fabienne nous quittons le site pour aller visiter en solo LAber-Wrach et prendre la direction des dunes de Sainte Marguerite. La soirée est organisée par petits groupes et là encore certains se délectent du savoir-faire culinaire local.
Une autre parenthèse de Val : « Je noterai que c'était tout de même un weekend spécial Guy...je suis sure que personne d'autre n'a eu droit à l'alerte incendie au resto...alors que nous oui. Alerte on ne peut plus sonore, immortalisée par Oukach, mais sans intervention de Pompiers...heureusement que c'était juste un client maladroit. Bref, je me note qu'il n'y a pas que Luc qui attire les trucs bizarres...j'attends avec impatience un weekend où tous nos chats noirs seront réunis » !!
DIMANCHE 8
Toutes les choses agréables ont une fin et il faut bien reprendre le chemin du retour. Je sais que tous les groupes sont bien rentrés. Le mien (enfin celui des Laurent) est égal à lui-même bon dernier en ce qui concerne l’horaire de retour. Cela par ‘’la faute de Sara’’ qui a eu son casque qui fit une chute à FOUGERES. Bon l’on a pu remettre la pièce abîmée et même repositionner un tout petit ressort capricieux retrouvée sur le trottoir grâce à une chance de ….. . Ensuite avec sa Maman nous les laissons un instant devant mais elles prennent les choses en main et la tête du cortège nous entraînant dans un rythme endiablé, qualifiées ‘’de furies’’ par un membre dont je tais le nom.
Ainsi se termine le périple en Armorique. Le couple Belge n’avait sûrement pas tort, ma moto n’a plus montré aucun signe de défaillance de tout le WE. La distance parcourue fut en moyenne de 1700 kms par équipage.
Je remercie tous les participants à cette balade qui m'ont fait confiance, aussi pour l’esprit de solidarité, pour la complicité qui existe dans cette association enfin je veux remercier spécialement Valérie qui fort occupée tout au long de ses semaines de travail ne manque jamais d’ouvrir la page internet là où elle se trouve, et toujours apporte son concours à tous.
Cordialement Guy et Fabienne.